L'atelier d'écriture d'Emily Wolf

L'atelier d'écriture d'Emily Wolf
L'atelier d'écriture d'Emily Wolf

Texte : Des bactéries et des hommes

Attention, humour...
J'ai écrit ce texte durant un atelier d'écriture organisé par mes soins. Le thème était la rencontre avec un extraterrestre : je l'ai assez peu respecté, mais comme un membre du groupe m'a interdit de mettre en scène un extraterrestre microscopique qui parlerait d'une manière intelligible pour des humains, je n'ai bien sûr pas pu résister à un tel défi. Il ne faut pas me tenter...

Bref, vous l'aurez compris, ce texte est à prendre au 3e degré (voire au 4e) 


Il se retourna. Il ne comprenait pas d'où la voix venait.
"Je suis là. Derrière toi."
Mais il avait beau chercher, il ne voyait toujours personne, ni rien qui ressemblât à un instrument de communication. Dans ce désert reculé, se pourrait-il qu'un savant fou ait inventé... n'importe quoi d'invisible qui puisse transmettre un son cohérent et intelligible ?
"Ne cherche plus, tu m'as déjà trouvé."
La voix persistait, et pourtant, sous ses yeux, il n'y avait que de la poussière et des cailloux...
"Je suis bien là. Tu ne peux pas me voir, car je suis trop petit pour ta vue d'humain borné. En effet, je suis une bactérie ! Par contre tu peux m'entendre car nous le peuple des bactéries avons fabriqué un amplificateur de voix à l'échelle moléculaire, qui fait traducteur en même temps, spécialement pour nous faire comprendre de vous autres humains sous-développés. Et notre message est simple, assez simple pour votre compréhension limitée : laissez la Terre aux bactéries, espèce suprême et infiniment plus nombreuse que l'espèce humaine ! Partez dans des vaisseaux spatiaux, ou bien suicidez-vous, mais cessez de polluer cette planète et cédez-la nous !"
Horrifié, il recula. C'était bien vrai, le nombre de bactéries était infiniment supérieur à celui des humains. En une vision d'horreur, il comprit que c'était la fin de l'espèce humaine.


Création : 30/01/2016

Texte : des fouilles archéologiques

Voici un texte que j'ai écrit durant un atelier d'écriture organisé par mes soins. Il se base sur une carte postale représentant des fouilles archéologiques ; le reste, c'est mon imagination. Je pense que ce début mériterait une suite...
(Tous droits réservés, bien sûr) 


Les fouilles avaient commencé à l'aube, lorsque la lumière effleurait la terre de ses premières flèches étincelantes. Le travail était harassant, sous le soleil de plomb qui vrillait les pupilles dénudées, mais l'espoir était là, intact, palpitant dans la petite troupe des fouilleurs. L'espoir d'une découverte. De la plus incroyable des découvertes.

Car les données étaient là, incontestables, bien visibles sur le moniteur : sous la terre dure et sèche de cette région aride se trouvait un trésor.
Ce n'était ni l'or ni l'argent qui intéressaient l'équipe de fouilleurs, non plus qu'une quelconque mine de diamants ou autres pierres précieuses. Ce qui motivait ces fouilles inlassables, c'était la découverte d'un métal.

Un métal enfoui à deux kilomètres de la surface du sol, dans une strate qui appartenait au Pléistocène.
Un métal inconnu, qui émettait une onde radio.

Différentes hypothèses avaient été avancées pour expliquer la présence – la nature – de ce métal. Les fondus d'ovni en faisaient bien sûr leurs choux gras.
Mais ce qui incitait les fouilleurs à reprendre inlassablement leur pioche, c'était tout simplement le bonheur de la découverte pure – celle de toute une vie, celle qui fait une carrière, celle qui apporte un élément de compréhension radicalement nouveau.


Création : 30/01/2016

Texte : Ecrire un texte cohérent qui contienne le plus possible la lettre "A"


Ah, la, la, la vache, la galère... Barbara et son amie Alana marchaient dans l'allée avenante, main dans la main, quand soudain la chatte chuta dans la flaque de lait laissée là. Barbara attrapa l'animal et l'attacha avec une laisse dans l'arrière-cour, avant que la chatte lape tout le lait.


Création : 30/01/2016